Impressions.

Publié le par Gabonia Maria Madeus

Impressions.

Soleil. Une morsure sur nos lèvres. Animaux sauvages et fougue. Plumes tombant du ciel, en plein vol. Oiseaux capricieux. Une langue rêche  appliquée sur nos joues. Baisers mouillés au coucher du soleil. Poils de chats et éternuements dans le salon. Que mangera-t-on ce soir, chérie ? Pizza d’Italie à emporter ou sushi dans le resto chinois d’à côté. Amour et volupté. Courges en velouté. Griffures dans nos dos. Lionnes fâchées et panthères amusées.

Brûlures des corps. Magma en fusion. Explosions des sens. Hyperactivité. Cuisinière restée allumée. Mais t’as pas éteint le four en partant ? Pompiers. Sirènes envoûtantes. Ecailles et cheveux tressés. Eau. T’es vraiment trop conne.  Brûlures. Charbon noir pour le barbecue, et grilles à nettoyer. Brûlures partout. Cerveaux en ébullition, neurones, synapses, tout part en s’embrasant. Corps s’embrassant. Magma puissant. Sirènes charmantes. Ruses et mensonges futiles. Personne n’y croit de toute façon. Sourires fascinants. Maquillages, paillettes, laques et coiffures impressionnantes. Brûlures. Chaleur. Equateur.

Papillons dans le jardin. Colère. Tulipes ou magnolias ? Rage. Chats miaulant non loin de là. Colère. Herbe fraîchement coupée, réserve de bois pour les feux de cheminée, cabane en bois. Partis politiques. Mais tu vas quand même pas voter pour ceux-là ? Idées. Post-it. Numéros de téléphones effacés sur le papier. Paysages de Normandie, plein d’arbres. Caresses dans le jardin public, soupirs, baisers volés. Vols d’oiseaux tout près. Cœurs battants. Etendues d’eau à perte de vue, reflets de nos sourires. Epinards à la cantine. Papillons heureux et hommes jardinier souriants. Liberté. Bonne réponse.

Océans de tristesse. Confiance. Baleines volantes dans la nuit, éclairée par de frêles chauves-souris portant des lanternes. Idioties. Pistes de ski. Dauphins majestueux. Océans d’amour. Poulpes froids. Tristesse. Douceur. Aquarelles diluées. Noyades interminables et ciels trop beaux pour être vrais. C’est vraiment trop chiant, on se croirait dans une carte postale. Etouffement. Pleurs. Larmes. Bateaux coulés en pleine mer. T’as vu, heureusement qu’on fait jamais de croisières… Titanic. Panique. Sourires bienveillants. Claques, regards, rapprochements, baisers langoureux, amour dans la piscine. Tendresse. Amertume. Prunelles. Beauté. Art. C’est pas croyable que tu parles encore d’art, c’est tellement stupide.

Publié dans Divers, Poésie, Visuel

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