Chanson d'amour.
Je voudrais danser sous la pluie, doucement contre toi. S’il te plaît, attends-moi. Dans tes ombres, je me prélasse, je te vois de profil et de face à la fois. Je voudrais danser sous la pluie, contre toi. L’amour est double, et je vois trouble. S’il te plaît, ne t’en vas pas… Dans tes yeux, je me berce d’illusions, je découvre de nouvelles saisons. Je voudrais sentir ton sourire tracer sur ma peau des mots d’amour. Ça me ferait rire, et je pourrais chanter pour te charmer. Je voudrais courir nue, traverser les océans de brume pour retrouver ta peau. Arrête-toi.
Reviens dimanche me faire danser. On ira voir la mer, on ira prendre l’air, on ira sous la pluie se donner des baisers qui s’oublient… S’il te plaît, reviens dimanche, reviens lundi, reviens. Je plongerai dans tes yeux, j’y verrai ta vie, et puis surtout du bleu. Tu observeras les miens, tu retrouveras les tiens, tu oublieras qu’on est deux… Reviens dimanche, me faire danser. On ira virevolter, près d’un canal, se prendre pour des gens heureux, en attendant mieux.
Je voudrais chanter sous la pluie, tendrement avec toi. Reste avec moi. Dans tes bras, je trouverai un sourire pour me coller à la peau… Face aux idiots, on saura pas quoi dire. Tant pis. Je voudrais chanter sous la pluie, toujours avec toi. N’arrêtons pas. Je prendrai tes caresses, je te donnerai l’ivresse des premiers jours, et on aura de l’amour, toujours, comme s’il datait d’hier. Je voudrais crier à la terre entière qu’on est deux, pas mal heureux. Je voudrais sauter dans le vide, attraper une étoile et lui donner ton nom pour qu’on t’oublie pas. S’il te plaît, attends-moi.
Reviens dimanche me faire chanter. On ira s’allonger dans les prés, regarder les étoiles qui continuent de briller… Et s’il te plait, reviens dimanche, reviens lundi, reviens. J’écouterai ta voix, j’écouterai tes histoires, et le nom des constellations. Tu m’offriras des baisers d’amour, qui auront l’air de rien, de ceux qu’on se rappelle toujours… Reviens dimanche, me faire chanter. On ira s’amuser, dans le parc d’à côté, en se tenant la main, et attendre demain…